En bonne chercheuse (hum hum), je pars en quête du chawan manquant. Celui qui manque dans ma valise, celui que mes lèvres veulent toucher. (Non, il ne s’agit pas d’un chaînon en métal; si vous vous inquiétez pour ma santé mentale et buccale, c’est que vous avez mal compris.)

Destination Hagi, ville de poterie et de vieilleries, préfecture de Yamaguchi. Direction ryokan avec un aubergiste bête qui me trouve déjà conne, sinon en tant que Japonais il n’aurait pas le droit de m’envoyer des courriels aussi bruts. Mais bon, comme d’hab, on sourira et on pensera au prochain matcha. Dans mon prochain chawan !

On espère fort qu’il y aura un yukata de fourni, et qu’on pourra tinquer du thé vert en poche en écoutant une émission d’humour absurde sous-titrée à minuit, assise en indien (sacrilège !) sur un coussin posé par terre. Et qu’on gèlera des doigts, comne hier nuit à bicyclette, question de rapporter quelques engelures en souvenir.

Ouah, ça va être un voyage épatant, je le sens. (Pourquoi ai-je toujours cette vague impression que tout ce que j’écris est teinté d’ironie ?)

Bon, mon but était de faire une métaphore filée sur le chawan manquant… Faute de connaissances en anthropologie et en évolution tout court, je l’ai pas fait. Pardonnez ce trou dans mon texte; je tenterai de le remplir (de thé ?) et de raccorder tout ça bientôt.

Ce faisant, je vais aller continuer à m’éparpiller. Je suis bonne là-dedans.