je n’écris pas souvent sous l’effet de la métacognition
mais il fait parfois bon frapper
à sa propre porte
pour l’heure du thé, du fond
en forme de pirate, d’ancre, d’échine
étirer une carte conceptuelle au trésor
je viens avoir sur moi une perspective critériée
j’apporte un moniteur dont les sauts conceptuels
restent à flot avec mon beat
résonnent dans ma ligne de pensée magique
où énergie est magie et cognition
à la deux
je n’ai pas envie d’écrire juste de trop lire
pour que tout se déplace en orbite
d’un oeil à l’autre, des auras
d’argentique bonheur
de ne pas me voir
trainée au fond d’un bac
à ma remorque j’ai un portfolio d’études
contrastées, un temps de réflexion,
un plongeon au pays du sol et un relever
l’urgence au fond, les tempes à l’air
du temps a passé peu importe
je bois toujours le buvable
à l’heure de l’ignorance étale
je tire un tapis entre mes jambes,
y trouve des fleurs, beauté
normative, odeur de chien mouillé
les chiffres en ligne ont défiguré l’empan
je me les jette à la figure
à l’heure de l’autoévaluation
j’ai déjà tourné les talons d’un quart de tour
et la seule chose que je laisserai
me défigurer
est la tasse de thé froid
comme je l’aime.