Pourquoi je mets un point après mes titres ? Pour faire plus vrai. Plus authentiquement détonnant. Plus directement tombant. C’est tout.
Mais bon, veuillez pardonnez cette digression – si on peut parler de digression alors que le texte n’est même pas commencé. En tout cas, le Japon m’aime, il me l’a prouvé aujourd’hui. Je suis tentée de faire ma plate et de vous faire une bête liste de ce que j’ai fait aujourd’hui qui me fait dire ça, comme je ferais dans mon journal si j’avais un journal. Mais je vais vous épargner cela en vous disant simplement que l’aubergiste m’aime bien, que j’ai trouvé (et acheté, évidemment, puisque je suis pauvre) le bol à matcha et la tasse de mes rêves, que j’ai dégusté un matcha servi dans un pavillon de thé par une sensei en kimono, et que je suis arrivée au musée exactement au moment où une expo des prix de poterie contemporaine commençait.
(L’art de mettre une liste sous forme de phrase pour pas que ça paraisse.)
Je suis bénie. Alléloûiah.
Hagi, tu m’auras réconcilié avec le Japon. Merci de m’avoir rappelé que c’est pas grave de ne pas être fan d’anime, et qu’il y a encore des Japonais pour qui le matcha est un drink qui se boit chaud.
Ça y est, je pleure presque. J’ai pus de bière.