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je n’écris pas souvent sous l’effet de la métacognition

mais il fait parfois bon frapper

à sa propre porte

pour l’heure du thé, du fond

en forme de pirate, d’ancre, d’échine

étirer une carte conceptuelle au trésor

je viens avoir sur moi une perspective critériée

j’apporte un moniteur dont les sauts conceptuels

restent à flot avec mon beat

résonnent dans ma ligne de pensée magique

où énergie est magie et cognition

à la deux

je n’ai pas envie d’écrire juste de trop lire

pour que tout se déplace en orbite

d’un oeil à l’autre, des auras

d’argentique bonheur

de ne pas me voir

trainée au fond d’un bac

à ma remorque j’ai un portfolio d’études

contrastées, un temps de réflexion,

un plongeon au pays du sol et un relever

l’urgence au fond, les tempes à l’air

du temps a passé peu importe

je bois toujours le buvable

à l’heure de l’ignorance étale

je tire un tapis entre mes jambes,

y trouve des fleurs, beauté

normative, odeur de chien mouillé

les chiffres en ligne ont défiguré l’empan

je me les jette à la figure

à l’heure de l’autoévaluation

j’ai déjà tourné les talons d’un quart de tour

et la seule chose que je laisserai

me défigurer

est la tasse de thé froid

comme je l’aime.

J’ai pas que perdu ma France; j’ai aussi perdu une stabilité, une prise sur le sol ambiant, un peu de souffle aussi. Je suis entrée dans un labyrinthe de couloirs, j’en suis ressortie avec une poignée de sureté qui ne dure que le temps d’une avalée.

Gulp. Ce son dans ma gorge, cette trace d’amertume sur ma langue : la culpabilité d’être malade?

J’ai le vertige d’être si haut, plus haut qu’un arc de triomphe, la tête penchée et secouée par les tours du vent de Montparnasse. Non, ce n’est pas le vin; mon coeur se serre à l’idée d’y gouter, je panique à l’idée de gouter, de quoi que ce soit.

Le voyage part. L’autre départ arrive. Le tournis n’est qu’un symptôme.

Mais quand même le coeur de soi tangue, on ne peut que s’agripper à la rambarde, prendre un grand coup d’eau salée, et se souhaiter le meilleur.

Et si on tourne la tête, on voit les meilleurs des amis, secouant des mouchoirs pour soi. Et on se dit que le parcours est balisé, après tout.

Il n’y aura pas de chute.