Que ça fait des conneries, un chat. Mais que ça vit, aussi.
Me pâmer au point de mettre une photo de Mine dans mon portefeuille et sur mon profil Facebook, c’est pas pour moi – du moins pas encore. Mais à défaut d’être groupie finie, je serai au moins bavarde du moindre fait (trivial) et geste (maladroit) de mon chaton. Presque aussi bavarde que lui, m’enfin.
Je sens que je me suis fait avoir comme une maman débutant accidentellement sa vie de couches, de manque de sommeil et de sourire ahuri. Pis je suis pas trop à l’aise avec ça.
Quand je suis sortie, je m’ennuie de cette absurde boule de poils miaulante. Est-ce que c’est ça, avoir 26 ans? Sentir que le fil qui relie à la maison n’est somme toute qu’un élastique, et que c’est moi qui le fais rebondir. Je joue toute seule, quoi.
Reste que calquer sa journée sur celle d’un chat, c’est se tremper les pattes dans un mode de vie inconnu jusqu’alors. C’est mordre dans les coussins pour en sentir le tissu au lieu de juste y toucher du bout des fesses ; c’est passer du saut au sommeil en un instant, sans les longs instants d’insomnie maniaque ; c’est aller chercher ce qu’on veut coute que coute, dent pour dent ; c’est ne connaitre ni rancune ni hypothèse folle.
Finalement, être un chat, c’est être fou, délicieusement fou. C’est être trop beau pour être vrai, et s’en foutre complètement. C’est être dans un rêve de lucidité où les pensées fuient devant comme de petites souris.
Bon, le travail m’attend : j’ai une petite bête à nourrir, une plante à rempoter, des racines à prendre à Montréal. Et des petites dents qui ont envie de croquer.
Le comble serait de montrer sa mine sur le net? Mais on veut le voir nous!
… ça doit pas être l’âge
Pour ça, faudra me croiser personnellement (j’ai sa photo dans mon iMachin), ou encore que j’arrive à publier une photo sur mon blogue. J’y travaille.