et me laissent résoudre une énigme en tableaux qui croisent
des phares bleus, blancs, étoilés sur le boulevard
perron sur la baie, sirène cellulaire abandonné
des gens dorment sur les dangers d’un bateau alors que nous
sommes dans l’angle de résonance des plafonds pentus
/
une vraie famille. personne ne me laisse allumer et lire
un vrai livre. les oublis de champagne, de stylo, de balle de tennis
se perdent en mots vides identiques car d’initiale a
on m’a donné une voix qui ne porte pas jusqu’à charlo
et mon nom n’apparait pas dans les listes où il est
/
pourtant il y a quelque chose comme une appartenance
trainante, un morceau de homard dans une guédille
qui laisse le gout du bonheur à tous. je lis sur sarajevo et c’est là
que mon nerf me scie, je suis dans le mauvais voyage
mais tout résonne si bien pour une anesthésiée
/
la clé de l’énigme tourne dans le beurre
il faut verrouiller de l’intérieur, me laisser dehors
avec les moustiques et les miettes de chips libres
de tomber. le vent révèle la frime que je pigerai :
je pense, donc je suis les traces, je suis les traces.