quelque part un poing sous l’omoplate tu échafaudes des noeuds des théories destructivistes
les respirs en branle les combats sous l’aileron les gélules en petits paquets de toi
avalés
tu touches du doigt le spasme tu le serres non c’est le spasme qui t’agrippe ne résiste pas
fais-toi dire des phrases trop longues camoufle les pauses sur ta corde les endroits à mâcher
déglutis
quelque part mais pas couchée surtout pas en mouvement vers le coucher les serres du rêve
autour de ton cou tu grapilles les vêtements que tu peux le port que tu peux tu l’atteins
intègre
la descente en rappel cet acte manqué déchirure du tendon cuir qui t’est cher laisse les bras
tomber. ne revole pas, n’éclate surtout pas, tiens-toi en un seul morceau. une seule dimension
comprise
les rires ne te blessent pas ce sont des beignes qui rebondissent des vertèbres lousses de la molle-mère
mais le clou qui glissera de l’échafaud tu le connais d’avance tu le figes en place il sursaute
rasséréné.

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