Je ne suis pas japonaise.

Bon, c’est dit. Le chat sort la main du sac.

Et j’ai pas envie de l’être. Pas envie de mettre mes « ne » dans mes phrases. Pas envie de mettre trois couches de t-shirts pour être sûre qu’on voie pas de bout de peau. De pas rire fort. De pas donner mon opinion rapidement. D’endurer.

Voilà, alors me voilà, moi-même, dans un pays qui m’aime pareil. Même si on sait jamais trop trop. Et qu’y a peut-être que les gens les plus bizarres qui m’aiment vraiment. Même… j’m’en fous, parce que j’en profite au max et que mon japonais s’améliore à vue d’oreille (copyright F on this expression). J’ai même réussi à acheter un iPhone en comprenant la moitié de ce qu’on me disait (ce qui est quand même pas mal). Et il marche en plus.

Alors au cas où vous voudriez savoir, je vous écris du café universitaire où je viens tout le temps pour utiliser Internet tout en sirotant un Assam en poche (y ont pas de thé vert !?!) presque bon et en buvant de verre d’eau en vitre que je leur demande gentiment à chaque fois parce que les verres en carton minuscules, ça me fait ch.

Et dès que les cours que je comprendrai pas auront commencé, je vous en donnerai des nouvelles. D’ici là, je m’amuse avec mes bébelles : iPhone susmentionné, dico électronique Casio full-equipped avec cossin pour crayonner les kanjis direct dessus, caméra numérique rose pétulant. Qui aurait cru ? Moi.